Conseil d’administration

Hubert croit qu’une saine alimentation est à la base d’une bonne santé. C’est pour cette raison que lui et sa conjointe ont décidé de nourrir leur famille le plus possible à partir d’aliments biologiques produits localement depuis une vingtaine d’années. Il a aussi à cœur le maintien de la biodiversité et des écosystèmes, ce qui l’a amené à joindre Protec-Terre et à travailler au renforcement de la production agroécologique de proximité au Québec. Membre du conseil d’administration depuis 2004, Hubert en assume les responsabilités de président depuis 2008. Ingénieur de formation maintenant retraité, Hubert a travaillé dans le domaine de l’efficacité énergétique et de l’environnement sain dans les bâtiments.

C’est la volonté de penser des économies durables à échelle humaine et des façons conviviales d’habiter le monde qui pousse Samuel dans l’aventure de Protec-Terre. Pour lui, les fiducies d’utilité sociale représentent une façon pérenne et novatrice d’extraire du marché et de la spéculation les biens les plus importants pour satisfaire les besoins humains et entrevoir un nouveau point d’équilibre inter-espèces. Cette évolution juridique n’est encore que peu connue et utilisée malgré son potentiel énorme pour favoriser une transition socio-écologique juste et durable. 

Ainsi, Samuel s’est joint à Protec-Terre pour contribuer de façon concrète à un organisme qui fait une différence réelle dans la réalité agricole québécoise et qui tend vers un changement de paradigme dans la façon d’entrevoir les rapports de propriété. Samuel est également étudiant à la maîtrise en sociologie à l’Université Laval, travaillant à l’achèvement d’un projet de recherche sur la gouvernance des FUSA. L’objectif est de comprendre notre rapport complexe à l’horizontalité et à la représentativité dans ces institutions à vocation sociale.

Caroline Halde a grandi sur une ferme laitière, de grandes cultures et de plantes médicinales certifiée biologique aux abords de la rivière Richelieu en Montérégie. Après avoir complété un baccalauréat en agronomie à l’Université Laval, elle s’est exilée en Nouvelle-Écosse, au Manitoba et aux États-Unis pour des études graduées et postdoctorales. Caroline est aujourd’hui professeure agrégée en agroécologie et en agriculture biologique à l’Université Laval. Elle y dirige le Laboratoire d’agroécologie de l’Université Laval, une équipe dynamique d’une dizaine d’étudiant.e.s et professionnel.le.s ayant des intérêts de recherche multidisciplinaires sur la régie des cultures, les cultures de couverture, la santé des sols agricoles et les politiques publiques. Elle a la chance de collaborer étroitement avec de nombreux agriculteur.rice.s, sur des projets de recherche sur leur ferme.

Elle est la directrice du Microprogramme de 1 er cycle en agriculture biologique. Elle a contribué à la mise sur pied du Microprogramme de 2 e cycle en agroécologie et de la Maîtrise en agroécologie, tous deux nouvellement offerts à l’Université Laval. Elle a aussi coordonné avec deux chercheurs de l’UQTR le Pôle d’expertise multidisciplinaire en gestion durable du littoral du lac Saint-Pierre. Elle est activement impliquée dans des comités provinciaux et nationaux de développement du secteur de l’agriculture biologique. Sa volonté de contribuer à la protection du territoire agricole l’a menée à s’impliquer dans ProtecTerre depuis 2025, et ce à titre de membre du conseil d’administration.

Chantal s’intéresse depuis longtemps à l’agriculture. Après des études en horticulture légumière et fruitière à l’ITAA de Saint-Hyacinthe, elle a travaillé quelques années dans ce domaine avant de se tourner vers d’autres causes sociales et internationales. Elle a par la suite consacré la plus grande part de sa vie à l’éducation, fondée sur la pédagogie de Rudolf Steiner.

C’est d’ailleurs son intérêt pour l’œuvre de Rudolf Steiner qui l’a menée à entrer en contact avec la ferme biodynamique Cadet Roussel, et au projet de rachat de la terre par une fiducie foncière. Pour Chantal, l’agriculture, la santé, l’éducation sont, avec la culture, les fondements de notre société à la fois les plus précieux et les plus malmenés aujourd’hui. Il est donc urgent de tout faire pour protéger le devenir de l’humanité sur cette terre, car, comme le disait St-Exupéry, « l’important n’est pas tant de prédire l’avenir que de le rendre possible ».

C’est donc pour contribuer à rendre cet avenir possible que Chantal s’allie à Protec-Terre, dont la mission est salutaire et dont la tâche semble tout à fait nécessaire dans le contexte actuel, pour protéger nos terres agricoles et soutenir les courageux paysans et paysannes qui nourriront nos enfants et nos petits-enfants.

Marie a travaillé pendant 16 ans au sein d’une coopérative de producteurs en éco-alimentation. Au cours des 20 dernières années, elle a pu acquérir des expériences variées en agriculture biologique, développement durable, développement du territoire et concertation. Elle a fait partie de différents conseils d’administration d’organismes de développement local et régional.

Marie est conseillère en gestion de projets stratégiques au Conseil québécois de la coopération et de la mutualité depuis 2019. Dans ce cadre, elle s’implique dans des dossiers coopératifs en agroalimentaire, en santé, en habitation, en économie circulaire et en tout ce qui touche le financement participatif par le milieu.

Marie est une amoureuse de la nature. Bien sur l’eau ou les mains dans la terre, elle a un faible pour toutes les plantes qui nous nourrissent. S’impliquer à travers Protec-Terre est un geste concret pour la protection du patrimoine agroécologique du Québec.

Pierre a consacré toute sa vie à l’entrepreneuriat social, en lançant plusieurs organisations qui sont toutes encore bien vivantes aujourd’hui. En 1994, il crée Renaissance, un modèle original d’entreprise d’insertion et de formation professionnelle. Il y a œuvré comme directeur général jusqu’à sa retraite il y a quelques années.  Renaissance offre un vrai tremplin vers le marché du travail pour des personnes éloignées de l’emploi, et continue, jour après jour, à changer des vies.

Aujourd’hui, les préoccupations de Pierre ont évolué, mais son engagement reste le même : il rêve d’un monde où les activités économiques sont au service de l’humain et contribuent non seulement à préserver, mais aussi à régénérer notre planète. Père de six enfants et grand-papa de treize — bientôt quatorze ! — petits-enfants, Pierre pense souvent à l’avenir qu’on leur laisse. Pour lui, il devient urgent de protéger nos terres agricoles des logiques de profit, de les remettre entre des mains bienveillantes. C’est pourquoi il a tout naturellement choisi de se joindre à Protec-Terre, un outil puissant pour bâtir ensemble un avenir à la fois juste, vivant et durable.